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Foire aux questions

D’où vient la culture  hip-hop ?

Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu aux Etats-Unis au début des années 1970 et qui s’est diffusé dans le monde entier. En plein cœur du ghetto new-yorkais, ce mouvement a été le point de rencontre de diverses cultures et expressions artistiques, mélangeant des aspects festifs et revendicatifs.

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Crédits: Stéphane Benchimol

Qu’est-ce qui caractérise ce MOUVEMENT?

Les quatre éléments qui compose la culture hip-hop sont le Rap, le Graffiti, la Danse et le Djing.

Quel est le message du mouvement hip-hop ? La culture hip-hop est porteur du message d’Africa Bambaataa et de la Zulu Nation : Peace, Love, Unity and Having Fun !»Soit , la paix, l’amour, l’union et s’amuser, mais aussi le respect des autres ainsi que l’unité des peuples.

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Crédits: Stéphane Benchimol

Un peu d'histoire

La danse est la plus ancienne expression artistique du mouvement hip-hop. Cette place privilégiée accordée initialement à la danse transparaît dans le terme « hip-hop » puisque « to hop » signifie danser. Dans les années 1970, dans les rues de la zone sud du Bronx de NewYork, des jeunes qui ont envie de s’en sortir se regroupent, s’inventent des noms (Kool-Herc, Phase-2, Grand Mixer D.S.T) et inventent une danse : le break ou breaking, caractérisée par son aspect acrobatique des figures au sol. Ce sont tous des B-Boys (un raccourci pour « Break Boys »). Les « boys » se mettent en cercle, ils attendent que le « DJ » (un raccourci pour Disc-Jockey, celui qui choisit les disques), qui est aux commandes de deux platines, se mette à scratcher, à breaker. Quand le tempo est donné, un boy se détache du cercle pour danser, puis un autre, chacun à tour de rôle. C’est cela le breaking, l’origine de la danse hip-hop. Dans les années 1980, le mouvement hip-hop traverse l’Atlantique et connaît un écho très important en France. Il connaît un premier développement entre 1982 et 1984 grâce aux relais des médias audiovisuels. A cette époque, les radios libres françaises diffusent beaucoup de rap américain. TF1 s’empare de cette mode et demande à Sidney, alors animateur sur Radio 7, de concevoir une émission. En 1984, la chaîne lance donc son émission « H.I.P.-H.O.P. » pendant laquelle tous les dimanches, les jeunes viennent danser en direct sur l’antenne. Concerts live, entretiens, « défis » entre les breakers. C’est un formidable moyen de faire connaître le mouvement hip-hop. Cette émission accompagne ainsi la première vague de développement du rap et de la danse : les jeunes se rassemblent dans les allées, dans les caves, dans les cours des immeubles. Un bout de carton au sol, un radiocassette et ils dansent en imitant ceux qu’ils viennent de voir à la télévision. Le mouvement est arrivé en France.

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Aladin au centre d'un Battle à Prague (République Tchèque) accompagné par Vink au bord du "cercle" Le Hip Hop est partout en Europe, et ailleurs!

Mais En fait, le break-dancE, c'est quoi ?

18 janvier 2021 - Participation de Vink, alias Kévin BRIOT au Battle organisé par la SNCF. Il s'agit de la finale du "Battle Gares 3" avec @Battle Hip-Hop Saint-Brieuc qui défie Metz et l'équipe de France de breaking qui sera présente aux Jeux Olympiques de 2024. Evènement organisé par la SCNF et l'asso UnVsti


 

La break dance, ou break, ou bboying, est un terme utilisé pour désigner un style de danse développé à New York dans les années 1970 au sein d’une culture naissante, le hip-hop. La break dance est caractérisée par son aspect très acrobatique ainsi que des figures au sol. Les danseurs de break dance sont de vrais athlètes qu’on surnomme breaker ou b-boy, et b-girl quand il s’agit d’une femme. La notion de cercle, indissociable du break, emprunte clairement aux rituels africains de célébration mais également aux danses sud-américaines et à la capoeira (danse brésilienne de combat). Bien qu’essentiellement au sol, la break dance consiste également en un travail en danse debout, notamment de préparation à la descente au sol : le top rock est une série de mouvements de jambes très rapides, un échauffement en quelque sorte. Le danseur effectue une fois au sol des figures appelées pass-pass puis peut enchaîner avec des figures plus spécifiques généralement exécutées selon une géométrie circulaire. L’objectif ultime de tout breaker est de pouvoir enchaîner ces figures imposées, en y ajoutant une touche plus personnelle. Voici quelques exemples de figures de break :

 • Le « thomas » (faire tourner ses jambes en s’enroulant à l’aide des mains) est l’équivalent du cheval d’arçon au sol.

La « coupole » exige une très grande technicité. Le danseur au sol tourne sur le dos en s’aidant de ses jambes.

Le « ninety-nine Ce mouvement consiste à tourner sur une main en équilibre.

Le « headspin » (ou « spin tête ») est, comme son nom l’indique, une rotation sur la tête. • Le « scorpion » s’effectue par un appui sur les mains, les jambes à l’horizontale.

Le « smurf » : les premiers danseurs de hip-hop enfilaient des bonnets et des gants blancs (comme les «schtroumpfs») pour faire ressortir les mouvements, d’où le nom de la technique (en anglais schtroumpf = smurf). Le principe de cette danse repose sur une dissociation des différentes parties du corps. Le smurf désigne le style electric boogie, qui produit des contractions et ondulations.

Le « popping » ou « pop » se compose de mouvements saccadés comparables à ceux d’un robot ou d’un automate.

Le « locking » est une des danses debout les plus anciennes. Cette forme de danse a été lancée par Don Campbell essayant de reproduire les mouvements de certains dessins animés et de la vie quotidienne, ou encore les mouvements du mime Marceau.

• « L’ondulation » ou « waving » est un mouvement coulé et fluide : la vague. Le mouvement part du poignet, court le long du bras puis les épaules jusqu’à l’autre main.

Le « tetris » dont le nom vient du jeu vidéo. Il s’agit de jeux de bras à angle droit que l’on enchaîne seul ou à plusieurs pour créer des figures. On le nomme aussi « égyptien », par similitude avec les représentations des pharaons de l’Egypte antique (mouvement des mains en plaçant son corps de face et le visage de profil ou le contraire).

Le « boogaloo » est avant tout un style souple qui utilise chaque partie du corps. Il implique des déplacements corporels et des mouvements très fluides afin que toute la danse reste fluide.

Et la danse dEbout alors ?

ET nos chorégraphEs, ils dansEnt quoi Eux?

La danse debout s’inspire de différents styles de danse, notamment le swing, le lindy hop, le charleston et les claquettes. On distingue aujourd’hui un nombre important de formes de danse hip-hop debout : D’autres formes de danse sont apparues par la suite :

• la House est née dans les années 1980 à Détroit et Chicago. C’est une fusion entre le jacking (danse de club) et quelques pas de danse hip hop. La House était essentiellement jouée dans des entrepôts désaffectés : les Warehouse. Le terme House en est donc l’abréviation.

• La « hype », tout en intégrant les figures précédentes, s’éloigne du mime. Apparue dans les années 1990, elle s’inspire autant des danses africaines, des claquettes, de la danse jazz que des clips. La hype joue avec les épaules et des sauts sur place, tandis que le poids du corps se déplace rapidement mais souplement.

• Le « krump » est une nouvelle danse, aux gestes secs et électriques, dérivée du clowning. Elle est née d’une volonté de créer un personnage de clown pour animer les goûters d’anniversaires dans les ghettos, à la suite des émeutes raciales de 1992 aux Etats-Unis. Le krump permet donc aux jeunes des ghettos de canaliser leur rage et leur colère et de la transformer en énergie positive. Elle est le sujet du film Rize de David LaChapelle.

• Le « new style » est une synthèse de tous les styles hip-hop, plutôt axée sur la tap dance et teintée de modern jazz. Considérée par certains puristes du hip-hop comme une danse commerciale, le new style est souvent utilisé dans des clips.

Le Top Rocking est une danse debout. Elle est considérée comme la partie debout du Break-dance, le freestyle ou improvisation que le danseur effectue en entrant dans un cercle, avant de descendre au sol, afin de communiquer son style et toute sa personnalité. Le Top Rock se danse généralement dans la rue, dans des cercles ou en battle. Principalement composé de jeux de jambes apportés par les danses traditionnelles des peuples qui ont influencés le Top Rock tel que les “indiens” d’Amérique ou natif américain, les afros américains, les latinos et encore les peuples européens ainsi que la riche diversité qui composa le Bronx New Yorkais des années 70. Il mélange des pas de salsa, de danse africaine et de claquettes, des jeux de mimes. Agrémenté de mouvements libres de bras ou attitude expressive, le Top Rock est plus rythmé car il se danse généralement sur des Break beat.

Avec le temps, ces pas se sont complexifiés et diversifiés à tel point que certains danseurs se sont spécialisés dans cette pratique, ce qui en fait aujourd'hui une discipline à part entière.

C’est le cas de notre chorégraphe regard extérieur Mathias RASSIN, cinq fois champion du monde de Top Rock. Kévin BRIOT et Ala’Eddine ABDEMOUCHE, les deux danseurs du projet Des Hauts et Débat utilise aussi ce style top rock pour la création artistique le tout avec une  écriture contemporaine.

LE TOP ROCK EN VIDEO !

Festival Opsession Nantes 2019. Les danses hip hop habituelles (popping, locking, house, hip hop, top rock, breaking) réunies en une seule journée « all styles ». 1/4 de Finale entre Whacko USA et Vink qui représentait la France (Kévin BRIOT)

TOP ROCK SOCIETY II - Battle Top Tock - NO BLAZ KAPELA FRANKWA vs VINK & ALADIN (FINALE)

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